jeudi 3 décembre 2015

Concert exceptionnel de chants orthodoxes russes en l’église Saint Lubin de Rambouillet


A l'occasion des fêtes de Noël, un concert exceptionnel de chants orthodoxes russes sera donné en l’église Saint Lubin de Rambouillet le dimanche 20 décembre à 16h00 par l’ensemble vocal masculin « Chantres Orthodoxes Russes » sous la direction de Egor Soloviev.
Le panorama de la musique liturgique et monastique russe, qui sera interprété, illustre la riche histoire de la musique orthodoxe russe depuis l’abandon du chant byzantin à la fin du XVIe siècle.
Depuis leur création en 2013, les « Chantres Orthodoxes Russes » se consacrent au répertoire liturgique russe et plus particulièrement aux œuvres des grands centres spirituels comme la laure de Kiev, mais surtout la laure de la Sainte-Trinité- Saint-Serge ou certains des chantres ont fait leurs classes.
Venez écouter des chants orthodoxes russes et goûter à la beauté, à la profondeur et à la force de ces chants qui perpétuent la tradition russe aux mélodies vibrantes de profondeur.

Horaire : 20 décembre 2015 à 16h00
Entrée gratuite – Libre participation aux frais
Evènement Facebook :

jeudi 8 octobre 2015

Chants liturgiques orthodoxes chinois


sur le site Orthodoxie.com

Des partitions de chants liturgiques orthodoxes en langue chinoise, qui suivent la tradition du chant local, ont été éditées à Hong Kong


La paroisse orthodoxe dédiée aux apôtres Pierre et Paul à Hong Kong a mis au point un recueil de chants liturgiques orthodoxes, basés sur les intonations de la musique populaire chinoise. L’auteur de cette musique liturgique est la chef de chœur de l’église de la Dormition-de-la-Mère-de-Dieu à Pékin (Patriarcat de Moscou), Nina Starostina. Comme l’a mentionné le recteur de l’église des Saints-Apôtres-Pierre-et-Paul à Hong Kong, l’archiprêtre Denis Pozdniaiev, qui a été le coordinateur de ce travail, l’ouvrage intitulé « Divine Liturgie de saint Jean Chrysostome – recueil de partitions chinoises » est disponible, mais n’a pas fait l’objet d’un tirage. « Nous ne disposons pas de moyens suffisants pour faire imprimer le recueil en quantité. Il sera disponible sur demande. Nous envoyons des exemplaires gratuits du nouveau recueil liturgique aux paroisses orthodoxes de Chine ». On peut obtenir ce recueil sur le site de l’édition http://www.orthodoxbookshop.asia/, où sont déjà disponibles un certain nombre de livres orthodoxes en langue chinoise. Le père Denis a souligné que la sortie d’un tel recueil constituait la première tentative de cette sorte dans l’histoire de l’Orthodoxie en Chine : « Quelque chose de semblable avait été déjà entrepris par les catholiques et les protestants, mais pour ce qui concerne la tradition liturgique orthodoxe, la création d’un tel recueil est la première tentative ». Le père Denis a déclaré qu’il « espérait poursuivre ce travail à l’avenir, et qu’il était possible que l’on aborde l’office des vigiles ».



Pour sa part, l’auteur du recueil, Nina Starostina a déclaré que le travail effectué pour ce recueil était intéressant et inhabituel. « Son principe est d’accorder la parole tonale chinoise avec la mélodie traditionnelle chinoise, c’est-à-dire qu’en quelque sorte le texte « dicte » l’orientation de la mélodie. Une telle interdépendance des tons de la parole et de l’orientation de la mélodie sont très typiques de la musique chinoise, tant ancienne que moderne » a-t-elle précisé. Selon les participants au projet, le but a été d’effectuer les premiers pas sur la voie de la création d’une musique orthodoxe authentique dans le cadre de la culture musicale chinoise, et aussi d’adapter l’office orthodoxe à l’oreille des fidèles orthodoxes chinois, non seulement le texte, mais la mélodie et le rythme. « Pour ce qui concerne l’aspect purement stylistique musical, j’ai effectué d’une part une intonation traditionnelle chinoise et de l’autre, j’ai gardé pour certains chants l’intonation des mélodies grecques (à la demande de certains Chinois orthodoxes), harmonisées, il est vrai, dans leur variante russe », a ajouté N. Starostina. Celle-ci a achevé ses études au département historico-théorique du Conservatoire national de Moscou P.I. Tchaïkovsky, et a effectué ensuite un stage de deux ans au conservatoire de Tianjin, où elle a étudié le guzheng, instrument populaire chinois, ainsi que le folklore chanté et instrumental, puis l’histoire de l’esthétique musicale de la musique traditionnelle chinoise. Actuellement, la Chine compte environ 15.000 fidèles orthodoxes, dont la majeure partie vivent à Pékin, Changhaï, ainsi que dans la province de Heilongjiang, les régions autonomes de Xinjiang et en Mongolie intérieure. Les paroisses de Pékin, Changhaï et Guangzhou sont desservies par le clergé du Patriarcat de Moscou. À Hong Kong célèbrent des prêtres russes et chinois.  (Source)

mercredi 3 juin 2015

CONCERT EXCEPTIONNEL du CHOEUR D'HOMMES DU DIOCÈSE DE CHERCHONÈSE le 12 JUIN


Placée sous la direction de Egor Soloviev et fondée à la fin de l'année 2014, cette chorale regroupe des choristes issus de diverses paroisses et a pour vocation de faire connaître les trésors de la musique orthodoxe russe et plus particulièrement ceux de la tradition musicale du monastère de la Trinité Saint-Serge près de Moscou. 
Elle assure une fois par mois l'office dominical à la cathédrale orthodoxe russe des Trois Saints Docteurs de la rue Pétel à Paris.

vendredi 10 avril 2015

Видящи Тя висима, Христе,


Видящи Тя висима, Христе, 
Тебе рождшая, вопияша: 
что странное, еже вижу таинство, Сыне Мой? 
Како на древе умираеши плотию водружен, 
жизни подателю? 

mardi 24 mars 2015

LE CHOEUR BYZANTIN "TROPOS"



Le choeur a été fondé  par Constantinos Angelidis et ses associés à la fin de 2005, en vue de l'étude et la promotion de la musique byzantine telle qu'elle est venue jusqu'à nous, et la re-baptisant des chorales des chantres avec le style et le sentiment de la «la musique des anges». L'expérience vivante de l'Église, avec un esprit de pieuse dévotion à ses offices, un amour pour cette musique, et une approche scientifique d'une multitude de compositions de compositeurs renommés de la période byzantine et post-byzantine de la tradition du chant de la Grande Église et la Sainte Montagne sont une source d'inspiration, avec le désir d'en devenir les disciples.


Ce choeur s'est produit à la Salle de concert d'Athènes (cinq concerts en collaboration avec la Radio Télévision hellénique et d'autres ensembles de musique, etc.) et dans diverses villes en Grèce, comme Tripoli, Mytilène, Patra, Hydra, Thessalonique, etc.

En dehors de la Grèce, le choeur s'est produit lors de festivals internationaux de musique et a donné des concerts dans différents pays, comme la Pologne, la Roumanie, Chypre, Turquie, Suède, France, Grande-Bretagne, le Portugal, l'Autriche, le Liban, la République tchèque, la Russie, et le Maroc ( pour marquer le centenaire de la fondation du Royaume du Maroc - en collaboration avec le 'Ensemble Al-Kindi "et le conducteur Julien Jâlal Eddine Weiss), en Allemagne (à l'occasion du 850e anniversaire de la fondation de la ville de Munich), etc.





Une partie importante des activités du choeur participe à des offices du culte, à des consécrations de nouvelles églises, aux Vêpres solennelles épiscopales et liturgies divines, aux longues agrypnies etc.



Particulièrement notables ont été  les liturgies patriarcales avec le Patriarche œcuménique Bartholomaios au Aghiasos à Lesvos (2006), dans l'église de St-Jean-Baptiste au Kirkintzes (Şirince) près d'Éphèse, et dans l'Eglise de St Photeine, Smyrne (Turquie) (2008 ), la liturgie patriarcale avec Cyril, Patriarche de Moscou, dans l'Eglise du Christ Sauveur à Moscou (2011), l'office à la kelli de Saint-Nicolas du monastère Dionysiou sur son festival au Karyes sur la Sainte Montagne de l'Athos (2009 ), l'agrypnie toute la nuit au monastère Vatopaidi en la fête des Saints Vatopaidi (2011), la veillée à la vénération à l'église de la Résurrection, Spata, à la réception de la relique sacrée du crâne de saint Jean Chrysostome (2007), et les actes de culte lors de la visite des reliques sacrées de saint Séraphim de Sarov à l'église de St Tryphon, Pallini (2008), présidée par Sa Béatitude Ieronymos II, Archevêque d'Athènes et de toute la Grèce, et un accueil des Evêques de l'Eglise de Grèce.







mercredi 18 mars 2015

Trois stages de chant orthodoxe animés par Nana Péradzé


Trois stages de chant orthodoxe animés par Nana Péradzé sont organisés de juillet à septembre dans les Vosges. Les deux premiers seront consacrés au chant liturgique orthodoxe en français (deux exemples: 1, 2), le troisième à la polyphonie géorgienne (un exemple). Pour plus d’informations, voir ce document ou écrire à harmonia.association(@)yahoo.fr.

samedi 14 février 2015

De quelques problèmes concernant la pratique du chant byzantin dans les églises orthodoxes des pays francophones

par l'Archimandrite Cassien

Tout d'abord - et ce n'est pas pour effrayer les chantres débutants ou à venir  - il existe environ dix-mille chants d'église qui, pendant une période de 60 ans environ, seront tous chantés dans une même paroisse - attendu que l'on chante absolument tout ce qui doit être chanté, tous les jours de l'année et à tous les offices.
Heureusement, il n'y a pas autant de mélodies à apprendre, car un grand nombre de chants se chantent sur le même air, et de toute manière, rares, sinon inexistants, sont les chantres qui chantent pendant 60 ans de leur vie.
Il faut savoir que cet immense corpus de chants d'église, composés à l'origine en grec, peut être réparti en trois catégories selon leur type de conduite mélodique. mais les deux dernières tendent à se confondre : 

1. Les idiomèles ou mélodies particulières

Ce sont des chants qui ont leur mélodie propre, à nulle autre pareille, composée donc uniquement pour un seul texte. Tel est, parmi beaucoup d'autres, le chant qui accompagne la bénédiction des eaux à la Théophanie (La Voix du Seigneur sur les eaux...). Aucun autre chant n'est chanté sur œ même air, et il faut connaître chaque idiomèle en particulier.

2. Les automèles ou mélodies propres

Il s'agit de chants originaux ou modèles, composés pour un seul chant très important, mais dont 
la mélodie sert de support à divers autres chants, dont les paroles sont, bien sûr, différentes. Tels 
sont par exemple :
du 1°  mode:
le tropaire du dimanche (Scellé de la pierre parles Juifs...),
du 2° mode :
le kondakion de saint Syméon le Stylite (Cherchant les choses d'en haut...)
du 3° mode :
le kondakion de la Nativité du Christ (La Vierge en ce our...)
du 4° mode :
le kondakion de l'Exa|tation de la sainte Croix (Élevé en croix volontairement...)
du 5° mode :
le tropaire du dimanche (Fidèles, chantons et adorons...).
du 6° mode :
le kondakion de l'Ascension (Ayant accompli l'économie...)
du 7° mode :
le second hirmos de la 3° Ode du Canon de la Nativité de la Toute-Sainte (Mon cœur est affermi
dans le Seigneur...)
du 8° mode : le kondakion de l'Annonciation (À toi, I'invincibIe...)
et beaucoup d'autres, qu'il convient de savoir par cœur.

Sur nos partitions, dans le cas d’un tel automèle, on peut voir, à gauche sous le titre, par exemple : «mode 1, modèle de nombreux tropaires et kondakions»

3. Les prossomions (ou «prossomia» pour utiliser le pluriel grec) = les semblables

Ce sont des chants dont la conduite mélodique et le rythme sont identiques ou quasi identiques à ceux d'un automèle précis, seules les paroles sont différentes. Dans les livres liturgiques grecs, on mentionne, avant le texte d'un tel chant, le mode et les premiers mots de l’automè|e qui lui sert de modèle. Par exemple, avant le kondakion de la Nativité de saint Jean le Précurseur  (Celle
qui était stérile...) on voit écrit : 
Ἦχος γ’. Ἡ Παρθένος σήμερον (= Mode 3, La Vierge en ce jour...),
d’où le chantre saura qu’il lui faudra chanter le kondakion de la Nativité de saint Jean le Précurseur (Celle qui était stérile...) sur le mode 3 et l’air du kondakion de la Nativité du Christ (La Vierge en ce jour...) – qu’il sait par cœur.
Sur nos partitions, dans le cas d’un tel prossomion, on peut voir, à gauche sous le titre, par exemple : mode 3, air : La Vierge en ce jour...

Vous vous demanderez alors : pourquoi faire des partitions musicales de chaque prossomion à chanter, alors qu’ils suivent la mélodie d’un automèle que l’on connaît par cœur ? Ne suffirait-il pas de mentionner dans les livres liturgiques, à l’instar des Grecs, de quel automèle nous devons suivre la mélodie ?

Eh bien, malheureusement, si cela suffit pour les chants en grec, cela ne suffirait pas pour les versions françaises des mêmes chants, car il est pratiquement impossible de traduire en français les chants grecs de telle sorte qu’ils répondent à tous les critères requis. Je m’explique :

Les paroles des prossomions grecs ont été composées dès l’origine de façon à pouvoir correspondre parfaitement à la mélodie et au rythme de l’automèle qui est leur modèle, exactement comme s’il s’agissait d’autres strophes d’une même hymne.

En revanche, les traductions françaises qui existent, si elles ont été faites dans le même but et avec la même intention louable, ne suivent, la plupart du temps, que très approximativement la prosodie1 de l’automèle. L’indication, dans les livres du Ménée, des segments de texte limités par des astérisques et pouvant correspondre à des phrases musicales de la mélodie byzantine est très utile, mais malheureusement insuffisant.

Essayez de chanter les paroles de la Marseillaise sur l’air exact de «Au clair de la lune» syllabe par syllabe par exemple, et vous verrez : la difficulté serait pratiquement la même. Pour garder approximativement la conduite mélodique de «Au clair de la lune», vous serez obligés soit de modifier la quantité de certaines de ses notes, la longueur de ses syllabes musicales, voire son rythme. Au pire des cas, vous devrez aussi modifier les paroles même, ou du moins l’ordre des mots de la Marseillaise, ce qui – étant donné la rigidité des règles concernant cet aspect de la langue française – s’avère parfois impossible. Je ne nie pas que certains chantres soient capables de telles improvisations géniales, mais... pour créer avec plus ou moins de bonheur les versions françaises, on est forcément amené à modifier tant soit peu la mélodie des prossomia en fonction des paroles, qui n’ont pas la même prosodie que celles de l’automèle correspondant, ou les paroles – sans toucher au sens, bien sûr.
Nous ne parlons pas maintenant des inexactitudes, maladresses ou même des cacodoxies qui se trouvent dans certaines traductions, faite par des traducteurs hétérodoxes, et qu’il faut corriger. Parfois une telle correction est utile aussi sur le plan prosodique, mais c’est une autre question.
Pour résumer, on peut dire que, en attendant l’arrivée d’un saint mélode orthodoxe parfaitement bilingue (grec-français), ayant fait les études requises pour l’apprentissage du chant byzantin, qui fera un travail parfait, le résultat de toutes les tentatives de créer et de chanter byzantin – en dépit des meilleures volontés et des efforts constants – ne peut être que provisoire. 

Voici maintenant quelques automèles à apprendre pour se familiariser avec les mélodies les plus fréquentes :
1er mode : Scellé de la pierre..., À la voix de Gabriel..., Les soldats gardant ton sépulcre...
2e mode : Cherchant les choses d’en haut..., L'Enfantrice de Dieu qui veille...
3e mode : De la beauté de ta virginité..., La Vierge en ce jour..., Apôtres venus vous réunir..., Au milieu des dangers...
4e mode : Viens vite prévenir..., Tu as apparu en ce jour..., Tu as accueilli..., Ta brebis, ô Jésus...,, Élevé en croix...
5e mode : Fidèles, chantons et adorons...
6e mode : Ayant accompli..., Les puissances angéliques...
7e mode : Mon cœur est affermi dans le Seigneur...,
8e mode : À toi, l’invincible..., Comme les prémices de la terre..., Ayant bien compris...

1 La prosodie est le rythme d’un texte, rythme régi par les accents, les quantités syllabiques (syllabes brèves ou longues) les intonations, etc.

vendredi 9 janvier 2015

Le choeur du Séminaire orthodoxe russe publie son premier album "Noëls de Russie et de France"


Le choeur du Séminaire orthodoxe russe d'Épinay-sous-Sénart, sous la direction de Sergey Volkov, vient de publier un très beau disque audio intitulé "Noël de Russie et de France" avec vingt-quatre chants en slavon, français, latin et anglais.

Fruit d'un long travail, ce disque a été enregistré dans l'église en bois Notre-Dame de la Nativité du Séminaire, qui se prêtait particulièrement bien à cet exercice.

Vous pouvez écouter des extraits et acquérir ce disque sur le site des Éditions Sainte-Geneviève.

livret_noels_de_russie_et_de_france.pdf (6.02 Mo)
Le choeur du Séminaire orthodoxe russe publie son premier album "Noëls de Russie et de France"