jeudi 25 juin 2020

Le miracle du chant des enfants-martyrs du monastère Bobriniov

Sur le blog Chroniques de Pereslav
CHŒURS ANGÉLIQUES




 Il y a seize ans, un parent à moi, altiste, est passé par le monastère Bobriniov. 
Il s’est promené dans les lieux. Les églises étaient fermées. Il s’apprêtait à s’en aller quand il vit un moine. Le moine s’approcha de lui-même et, souriant avec une amabilité quelque peu énigmatique, lui proposa d’entrer prier à l’église. 
Ils entrèrent dans la belle église. Le moine chanta la partie de baryton du chant des Chérubins. Et alors se produisit un miracle qui, ainsi qu’il apparut, se produit tout le temps !!!
Dans l’église vide, au chant des Chérubins commencèrent à s’adjoindre d’autres parties de voix enfantines. Le musicien à l’oreille absolue se rendit tout de suite compte que ce n’était pas l’écho, ni même un chant à la tierce avec le moine, c’était le chant enfantin de parties différentes, interprétées par de nombreuses voix d’enfants. Le moine chanta avec els enfants jusqu’à la fin. 
Mon parent et ceux qui l’accompagnaient étaient sidérés et regardaient avec stupéfaction le visage affligé du moine. Il les invita d’un geste, en silence, à quitter l’église, les entraîna près du mur de pierre dans son voisinage immédiat ; et dit doucement, avec douleur et des larmes : « Ce sont les enfants martyrs qui ont chanté avec moi. Il y avait ici un chœur religieux d’enfants, constitué d’orphelins. Le monastère les réchauffait de son amour, les nourrissait, les élevait, les instruisait. Quand les bolcheviques mécréants, après la révolution, se sont rués dans le saint monastère, ils ont mis le chœur d’enfants ici, devant ce mur, et l’ont passé par les armes… »
Le moine était l’abbé du monastère, l’higoumène Ignace (Jidkov) (+ le 7 avril 2013), qui avait transformé l’aspect du monastère aussi bien que sa vie intérieure. C’est justement sous sa direction qu’il a été rapidement restauré.
Les mécréants sont obligés de reconnaître ce miracle, mais « l’expliquent » à leur manière : « dans la cathédrale de la Conception de la Mère de Dieu, il y a une chapelle qu’on a surnommée « le sanctuaire des anges chanteurs ». A cet endroit, l’acoustique est unique : quand dans le chœur chante une seule personne (même tout doucement), il semble que l’on chante de partout. Il est impossible de déterminer la direction exacte de la source du son ». https://www.facebook.com/photo.php?fbid=768410320635250&set=a.106138153529140&type=3




Le chœur fusillé

En 1918, le chœur de l’église de la sainte Trinité de l’usine de Kizelovo vint à la fête votive de la cathédrale de la Transfiguration du Seigneur à Neviansk (aujourd’hui région de Sverlovsk).
C’était l’été, le chœur répétait, il faisait chaud dans l’isba, on avait ouvert la porte sur la rue. Une patrouille de gardes rouges qui passait par là interpréta cela comme une violation du couvre-feu et de la contre révolution. Les gardes rouges placèrent tout le chœur derrière l’église, ordonnèrent aux membres de creuser leur tombe et de chanter leur propre office funèbre. Le diacre Viatcheslav Loukanine, il est sur la photo en soutane, alla prier dans l’église. C’est là qu’on le fusilla devant les icônes, comme tout le reste du chœur. En 1918. Viatcheslav Loukanine a été mis au rang des saints en 2002. Priez pour les autres, ceux qui le peuvent, notre terre est imprégnée de leur sang innocent…
Saints nouveaux martyrs et confesseurs de Russie, priez Dieu pour nous ! 
Lu sur la chronique facebook du père Gamaris et traduit par Laurence Guillon

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