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Des partitions de chants liturgiques orthodoxes en langue chinoise, qui suivent la tradition du chant local, ont été éditées à Hong Kong
La paroisse orthodoxe dédiée aux apôtres Pierre et Paul à Hong Kong a mis au point un recueil de chants liturgiques orthodoxes, basés sur les intonations de la musique populaire chinoise. L’auteur de cette musique liturgique est la chef de chœur de l’église de la Dormition-de-la-Mère-de-Dieu à Pékin (Patriarcat de Moscou), Nina Starostina. Comme l’a mentionné le recteur de l’église des Saints-Apôtres-Pierre-et-Paul à Hong Kong, l’archiprêtre Denis Pozdniaiev, qui a été le coordinateur de ce travail, l’ouvrage intitulé « Divine Liturgie de saint Jean Chrysostome – recueil de partitions chinoises » est disponible, mais n’a pas fait l’objet d’un tirage. « Nous ne disposons pas de moyens suffisants pour faire imprimer le recueil en quantité. Il sera disponible sur demande. Nous envoyons des exemplaires gratuits du nouveau recueil liturgique aux paroisses orthodoxes de Chine ». On peut obtenir ce recueil sur le site de l’édition http://www.orthodoxbookshop.asia/, où sont déjà disponibles un certain nombre de livres orthodoxes en langue chinoise. Le père Denis a souligné que la sortie d’un tel recueil constituait la première tentative de cette sorte dans l’histoire de l’Orthodoxie en Chine : « Quelque chose de semblable avait été déjà entrepris par les catholiques et les protestants, mais pour ce qui concerne la tradition liturgique orthodoxe, la création d’un tel recueil est la première tentative ». Le père Denis a déclaré qu’il « espérait poursuivre ce travail à l’avenir, et qu’il était possible que l’on aborde l’office des vigiles ».
Pour sa part, l’auteur du recueil, Nina Starostina a déclaré que le travail effectué pour ce recueil était intéressant et inhabituel. « Son principe est d’accorder la parole tonale chinoise avec la mélodie traditionnelle chinoise, c’est-à-dire qu’en quelque sorte le texte « dicte » l’orientation de la mélodie. Une telle interdépendance des tons de la parole et de l’orientation de la mélodie sont très typiques de la musique chinoise, tant ancienne que moderne » a-t-elle précisé. Selon les participants au projet, le but a été d’effectuer les premiers pas sur la voie de la création d’une musique orthodoxe authentique dans le cadre de la culture musicale chinoise, et aussi d’adapter l’office orthodoxe à l’oreille des fidèles orthodoxes chinois, non seulement le texte, mais la mélodie et le rythme. « Pour ce qui concerne l’aspect purement stylistique musical, j’ai effectué d’une part une intonation traditionnelle chinoise et de l’autre, j’ai gardé pour certains chants l’intonation des mélodies grecques (à la demande de certains Chinois orthodoxes), harmonisées, il est vrai, dans leur variante russe », a ajouté N. Starostina. Celle-ci a achevé ses études au département historico-théorique du Conservatoire national de Moscou P.I. Tchaïkovsky, et a effectué ensuite un stage de deux ans au conservatoire de Tianjin, où elle a étudié le guzheng, instrument populaire chinois, ainsi que le folklore chanté et instrumental, puis l’histoire de l’esthétique musicale de la musique traditionnelle chinoise. Actuellement, la Chine compte environ 15.000 fidèles orthodoxes, dont la majeure partie vivent à Pékin, Changhaï, ainsi que dans la province de Heilongjiang, les régions autonomes de Xinjiang et en Mongolie intérieure. Les paroisses de Pékin, Changhaï et Guangzhou sont desservies par le clergé du Patriarcat de Moscou. À Hong Kong célèbrent des prêtres russes et chinois. (Source)
Pour sa part, l’auteur du recueil, Nina Starostina a déclaré que le travail effectué pour ce recueil était intéressant et inhabituel. « Son principe est d’accorder la parole tonale chinoise avec la mélodie traditionnelle chinoise, c’est-à-dire qu’en quelque sorte le texte « dicte » l’orientation de la mélodie. Une telle interdépendance des tons de la parole et de l’orientation de la mélodie sont très typiques de la musique chinoise, tant ancienne que moderne » a-t-elle précisé. Selon les participants au projet, le but a été d’effectuer les premiers pas sur la voie de la création d’une musique orthodoxe authentique dans le cadre de la culture musicale chinoise, et aussi d’adapter l’office orthodoxe à l’oreille des fidèles orthodoxes chinois, non seulement le texte, mais la mélodie et le rythme. « Pour ce qui concerne l’aspect purement stylistique musical, j’ai effectué d’une part une intonation traditionnelle chinoise et de l’autre, j’ai gardé pour certains chants l’intonation des mélodies grecques (à la demande de certains Chinois orthodoxes), harmonisées, il est vrai, dans leur variante russe », a ajouté N. Starostina. Celle-ci a achevé ses études au département historico-théorique du Conservatoire national de Moscou P.I. Tchaïkovsky, et a effectué ensuite un stage de deux ans au conservatoire de Tianjin, où elle a étudié le guzheng, instrument populaire chinois, ainsi que le folklore chanté et instrumental, puis l’histoire de l’esthétique musicale de la musique traditionnelle chinoise. Actuellement, la Chine compte environ 15.000 fidèles orthodoxes, dont la majeure partie vivent à Pékin, Changhaï, ainsi que dans la province de Heilongjiang, les régions autonomes de Xinjiang et en Mongolie intérieure. Les paroisses de Pékin, Changhaï et Guangzhou sont desservies par le clergé du Patriarcat de Moscou. À Hong Kong célèbrent des prêtres russes et chinois. (Source)
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